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Histoire du Tour de France : Le Tour de l'après-guerre

 Après la Seconde Guerre mondiale, l'Europe a pu se distraire grâce aux duels pacifiques du Tour de France, qui s'est rapidement imposé comme l'une des compétitions sportives les plus importantes d'Europe.

Histoire du Tour de France : Le Tour de l'après-guerre


Rivalités d'après-guerre


Henri Desgrange, l'hôte du fondateur du Tour de France, meurt en 1940. Son successeur est Jacque Goddet. Les Allemands ont essayé de persuader Goddet d'organiser la course pendant les années de guerre, mais il a refusé. Il considère la première course après la guerre, en 1947, comme un acte de foi étant donné les pénuries de l'après-guerre. La victoire du Français Jean Robic contribue à remonter le moral du pays. Le gouvernement autorise même le Tour à enfreindre les règles du rationnement alimentaire.


Les rivaux italiens s'en donnent à cœur joie


La victoire française ne dure pas longtemps. Deux rivaux italiens, Gino Bartali, vainqueur du Tour en 1938, et Fausto Coppi, avaient perdu la plupart de leurs carrières cyclistes à cause de la guerre. Mais leur rivalité acharnée rend les Tours d'après-guerre plus passionnants que jamais. L'intervalle de 10 ans entre les victoires de Bartali est toujours un record du Tour. Louison Bobet s'est emparé du maillot jaune au début de la course, mais Bartali a montré qui méritait de gagner lorsqu'il a survolé les Alpes. Bartali avait gagné avec 26 minutes d'avance en 1948.


René Vietto, le roi de la montagne en France


Après la guerre, Vietto est l'un des rares membres survivants de la vieille garde. Pendant un moment, il semble que Vietto pourrait gagner la course de 1947. Bien qu'il n'ait pas gagné, il est devenu le roi de la montagne du Tour. On a dit que partout où il y avait des routes escarpées et de l'air raréfié, Vietto était là.


Le vainqueur de cette année-là, Robic, avait promis à sa jeune épouse qu'il gagnerait le Tour de France parce qu'il n'avait pas de dot.


En 1948, la popularité de Bobet allait augmenter. L'entraîneur italien, Alfredo Binda, a dit : "Si j'avais entraîné Bobet, il aurait gagné." A cette époque, Bobet est connu sous le nom de "Louison".


Les Italiens arrivent au Tour 1949 prêts à gagner. Ils ont avec eux, la star montante, Fausto Coppi. Coppi et Bartali s'affrontent. Bartali perd de plus de 10 minutes. Coppi gagne pour la deuxième fois en 1952 avec un écart stupéfiant de 28 minutes.


La Suisse gagne et la France connaît un âge d'or


La Suisse n'a remporté que deux victoires sur le Tour, en 1950 et 1951.


En 1950, les Italiens semblent prêts à remporter un troisième titre. Bartali, et le coureur français, Jean Robic, se battent pour la tête en montagne. Des supporters agressifs les font tomber. Bartali est constamment harcelé et, dégoûté, il abandonne la course. Pour montrer leur soutien à leur coéquipier, toute l'équipe italienne abandonne également.


En 1951, Hugo Koblet est clairement le coureur le plus fort. Il s'empare du maillot jaune après une chute spectaculaire de Wim Van Est sur les falaises du col de l'Aubisque. Van Est survit à la chute mais est en état de choc et ne peut continuer. Avec Bobet, Kubler et Koblet tous blessés, la course de 1952 est très ouverte. Coppi gagne à nouveau en 1952, mais seulement après avoir été défié par Robic pendant la majeure partie de la course. Robic est victime d'une crevaison.


La télévision est introduite dans le Tour en 1952.


La France réussit à nouveau le premier triplé du Tour. Louison Bobet gagne en 1953, 1954 et 1955. En 1955, Bobet détruit ses concurrents sur le Mont Ventoux, ce qui est la clé de sa troisième victoire consécutive.


La France gagne à nouveau en 1956 avec le coureur Roger Walkowiak. Il prend le maillot jaune très tôt et le conserve. La France profite de son âge d'or avec une nouvelle course record et une nouvelle grande rivalité.


Jacques Anquetil remporte cinq Tours entre 1957 et 1964. Mais c'est l'histoire de Raymond Poulidor, "l'éternel second", qui se classe cinq fois deuxième et trois fois troisième et qui ne porte jamais le maillot jaune. C'est à cette époque que le Tour revient aux équipes sponsorisées. Ce mouvement s'inscrit dans la réalité commerciale mais laisse une large place à la théâtralité. C'est le cas de Jacques Anquetil, vainqueur en 1957, puis en 1961, 1962, 1963 et à nouveau en 1964. Malgré ces victoires, Anquetil n'est pas très aimé en France. Poulidor gagnerait un concours de popularité en un clin d'œil.


En 1959, la France semble avoir une équipe gagnante avec Anquetil, Riviére, Bobet et Geminiani dans l'équipe nationale. Mais au lieu de travailler ensemble, ils travaillent les uns contre les autres. L'Espagnol, Ferderico Bahamontes, a gagné.


En 1960, il semble que le jeune Riviére soit prêt à gagner. Il a battu le record du monde de l'heure et lors de la 15e étape, il semble qu'il va gagner. Puis, au col de Perjuret, il s'est écrasé dans un ravin et n'a plus jamais fait de vélo. Gastone Nencini, d'Italie, a gagné.


Gagnants


1947 Jean Robic (Fra)


1948 Gino Bartali (Ita)


1949 Faust Coppi (Ita)


1950 Ferdi Kubler (Swi)


1951 Hugo Koblet (Swi)


1952 Faust Coppi (Ita)


1953 Louison Bobet (Fra)


1954 Louison Bobet (Fra)


1955 Louison Bobet (Fra)


1956 Roger Walkowiak (Fra)


1957 Jacque Anquetil (Fra)


1958 Charly Gaul (Lux)


1959 Ferderico Bahamontes (Spa)


1960 Gastone Nencini (Ita)

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